Summary
Formerly, diploma or certificate is associated to the school success. Is it always the case today? The evident answer is not. Nowadays, the success at school has a sense only if the obtained diploma allows reaching a corresponding job that was previously more or less automatic. Today, the educational system is in the obligation to adapt itself to needs and to expectations of the pupils and the labors. In this paper, we present the various elements on which we based ourselves to propose a realistic vision of the keys of the success of the conception of the curricula in co-construction. This work is concluded by the presentation of an initiative structured in stages, assuring the good progress of a reform of the education which will engage the various actors (teachers, trainers, ex-graduates, students, professionals and authorities), while defining the role of each of them.
In a first part, we present a flash on the constraints and the weaknesses of the educational system conceived in a classic way. The second part is reserved for the description of needs and requirements of the market of the use. And we are brought to conclude that the expansion of the economic fabric engenders the improvement of the employability, and it is affected only by developing reforms of the education in co-construction. At the level of the third part, we define the role of federations and bodies representing the professionals during the identification of the professions by domain. And we propose in this sense an initiative of analysis and decomposition which allows us to cover group professions sought by the same domain. The last part, synthesizes the proposed initiative, which is structured in stages. For each of them we have to define: 1- the actions to be led, 2- the incomes and the results expected in every stage and 3- the role of each of the speakers. The initiative of this work describes how to conceive plans of studies in co-construction. Finally, this work proposes an answer to the questions that I settled further to the failure of the experience of my institute of reception, during the implementation of a bachelor degree applied in co-construction.
Introduction
Dans une ère où on est amené à prendre en compte divers sujets d’actualité économiques, sociales ou encore éducationnelles, on se trouve parfois dans l’obligation de traiter ces trois centres d’intérêt, en même temps, vu qu’ils sont tous en étroite relation. Les facteurs et les contraintes sociales et économiques trouveront leur stabilité à partir du moment où on considère que le système éducatif est le régulateur principal La réussite des plans sociaux et des stratégies économiques passe sans doute par la qualité et les compétences acquises pendant leur scolarité par les jeunes diplômés de divers niveaux (formation professionnelles, enseignement supérieur, etc.). Le tissu économique devient, au fil des diverses transformations actuelles, de plus en plus fragile et vulnérable ; il nécessite un enrichissement efficace et réactif des compétences pour répondre aux besoins des entreprises. Ces besoins qui sont d’une dynamique folle et qui ne cessent de se diversifier, ne peuvent être couverts ou encore comblées que par la mise en place d’un système éducatif conçu et mis en œuvre selon des démarches différentes de celles connues jusqu’aujourd’hui dans les pays du Sud.
Faiblesses du système éducatif actuel :
En traitant des faiblesses du système éducatif actuel, on constate la conscience totale des différents acteurs (enseignants, responsables des institutions, professionnels, etc.) des problématiques issues de la qualité technique des jeunes diplômés de l’enseignement professionnel et supérieur, ceci représente à mon avis un bon signe pour le futur, car dans les projets de réformes de l’éducation on aura la chance d’économiser au moins le temps de sensibilisation des différents acteurs et intervenants. Ainsi, le terrain sera favorable pour l’accueil des travaux de réformes. Tout d’abord, examinons les faiblesses que nous pouvons constater en étudiant de plus près le produit de l’enseignement. Au fil des années, les responsables qui veillent sur l’innovation et les réformes des différentes catégories de l’enseignement ont à chaque fois essayé de mettre en place diverses visions. Ces dernières se sont focalisées essentiellement sur des détails abordant les démarches pédagogiques suivies pour l’élaboration des plans d’études et de cours à l’issue desquels ils procèdent à l’examen de l’infrastructure existante et ils réclament l’acquisition de l’infrastructure manquante.
De nos jours, enseignants, formateurs et autres responsables optent pour la mise en place de diplômes qui permettent l’acquisition de compétences afin de faciliter l’insertion des jeunes diplômés. Malheureusement, cette dernière démarche n’a pas pu résoudre les faiblesses du système éducatif mais par contre, le taux de chômage n’a jamais cessé d’augmenter. Les jeunes diplômés ne répondent toujours pas aux exigences du marché de l’emploi malgré la conception des diplômes et des plans d’études autour des compétences. Faudra-t-il alors se poser la question suivante : Est-ce les compétences vues par les hommes de l’éducation sont compatibles avec celles vues et attendues par les embaucheurs ? La réponse est bien évidement non, d’où la faiblesse du système éducatif actuel en termes de facilité et de fluidité d’insertion de diplômés et la nécessité de l’implication des professionnels dans les projets de réformes de l’éducation. En comparant les exigences de chacune des deux parties, on constate que les professionnels exigent que les nouveaux recrutés issus de l’une des institutions de formation aient des compétences sur mesure par rapport à leurs attentes : ils exigent en plus la spécialisation, en même temps un terrain favorable à l’apprentissage, des capacités d’intégration et d’adaptation favorisant la mobilité entre les métiers et finalement un bon niveau en communication. Tout cela devra être réalisé en un nombre minimal et réduit d’années études afin de réduire la charge patronale (salaire plus bas et moins d’investissement dans l’immatériel). Les responsables de formation souhaitent voir un jour leur produit totalement consommé par le tissu économique. Ils sont en plus et depuis un bon moment conscients que l’insertion des jeunes diplômés sera plus sure avec des travaux intégrant l’implication des industriels et des professionnels dans les comités de réforme de l’éducation, mais rares sont les travaux qui ont été réalisés autour d’une vraie co-construction des diplômes.
La co-construction des diplômes : nécessité d’une démarche.
Comme tout projet, un projet de réforme de l’éducation devra être réalisé selon des règles qui fixent le rôle de chaque intervenant dans chacune des étapes du projet. On est aussi ramené à définir les entrées et les résultats attendus à la fin de chaque étape. Un projet de réforme de l’éducation devra impliquer un grand nombre d’acteur il devra en plus tenir compte des améliorations nécessaires, chaque fois qu’un nouveau besoins apparaît ou une défaillance à été détectée. Un projet de réforme éducatif possède une durée de vie illimité du fait que le future part des expériences vécues au passé et au présent, et du fait de l’étroite relation qui existe entre l’étape suivante et celle qui la précède. Schématiquement nous pouvons dire que le cycle de vie du système éducatif est sous forme d’une spirale ou le centre représente l’état de départ du système et toute version obtenue constitue une amélioration de celle qui la précède.
Figure 1 : Cycle de vie en spirale de l’évolution du système éducatif le système futur est une amélioration des systèmes passés
Nous pouvons alors conclure qu’en traitant d’un projet de réforme de l’éducation visant la mise en place ou l’amélioration des diplômes délivrés, nous sommes face à un projet compliqué où les acteurs, les paramètres, les contraintes sont trop diversifiées. D’où la nécessité d’une démarche spécifique à ce type de projet afin de favoriser sa réussite. Dans ce qui suit, nous présenterons une démarche organisée en étapes et nous définissons pour chacune d’elle son objectif.
Vue globale de la démarche proposée :
La démarche que nous allons proposer représente une approche organisationnelle de l’ensemble des travaux qui rentrent dans le cadre d’une réforme de l’éducation valable à tous les niveaux d’étude et toutes les spécialités. On se place dans le cas d’un projet de réforme qui a pour but la détermination de la liste des nouveaux diplômes et leur mise en place, dans un système de formation clôturée par un diplôme professionnel ou universitaire. La démarche proposée tiendra compte de l’importance de l’implication des professionnels et leur permettra d’inclure leurs savoirs dans les étapes de l’étude ce qui engendrera une co- construction réelle des diplômes. Notre proposition exige le passage ordonné par un ensemble d’étapes. Chaque étape possède un objectif spécifique et permet l’implication des différents acteurs qui sont essentiellement les représentants officiels d’un secteur ou domaine professionnel donné (Les fédérations, les associations, les ONG, les délégués etc.), les représentants des formateurs et des enseignants (enseignement secondaire, professionnel et supérieur), les représentants des autorités et des ministères de tutelle et les représentants des étudiants.
Les rôles de chaque catégorie de représentants devront être définis ultérieurement afin que chaque acteur soit en mesure de connaître son rôle et ses tâches d’une manière précise. Nous tenons à dire que la démarche présentée ci-après est à appliquer par domaine (secteur) et qu’une centralisation des résultats s’avère nécessaire afin de regrouper les travaux des différents comités sectoriels (formés d’acteurs cités ci-dessus) pour une éventuelle révision engendrant l’élimination des redondances au niveau des diplômes proposés par chaque comité. La figure 2 ci-dessous nous donne une idée structurée sur les travaux de réforme de l’éducation. Elle positionne notre démarche par rapport aux différentes phases d’un tel projet.
Dans notre proposition nous avons prévu une démarche qui favorise la créativité, l’implication des professionnels et des académiques, néanmoins de l’aspect retour en arrière pour des éventuelles révisions des étapes déjà passées et de l’aspect documentation. Les étapes de la démarche sont représentées dans la figure 3 ci-dessous.
Figure 2 : différentes phases d’un projet de réforme de l’éducation
Figure 3 : Structure de la démarche proposée
Description des étapes de la démarche :
Chacune des étapes de la démarche représente un moment remarquable, car à l’issue de chacune d’elles nous devons disposer d’une documentation illustrant l’ensemble des résultats obtenus. En outre, chaque étape représente une référence pour les personnes impliquées dans le projet. Les étapes que nous venons de présenter dans le paragraphe précédant ont les objectifs généraux suivants : Nous décrivons dans ce qui suit les objectifs de chaque étape.
Étape 1
Dans cette étape nous devons constituer un échantillon de personnes qui ont une relation avec le domaine de la formation ou bien avec le domaine professionnel. L’objectif est de faire une collecte ouverte d’idées qui pourront favoriser la créativité et la découverte de nouveaux métiers ou de nouvelles compétences. Ces découvertes vont nous servir dans les étapes suivantes lors de la décomposition des métiers en sous métiers. Aux différentes idées collectées en collaboration avec l’échantillon de personnes qui ne font pas partie des comités sectoriels désignés, nous rajoutons les idées des membres de ces comités.
Étape 2Pour un secteur ou un domaine professionnel donné, on procède à une décomposition des métiers. Cette décomposition engendre l’obtention d’un Schéma Heuristique (S.H) faisant apparaître les métiers et les sous métiers auxquels on greffe sur le S.H les compétences nécessaires pour la constitution d’une qualification orientée métier. Le schéma heuristique aura l’allure suivante :
Figure 4 : Allure du résultat de décomposition des métiers par domaine.
Les métiers les plus proches du centre (dans ce cas le nœud Domaine) sont des métiers nécessitant des diplômes plus élevés, et inversement pour les métiers situés loin du centre. Sur le même schéma heuristique, nous pourrions rattacher aux différents métiers et sur le graphique la liste des compétences nécessaires comme l’indique la figure 4. Ainsi, un tel graphique jouera le rôle de référentiel pour les membres d’un même comité, il permet des ramifications faciles et une vision globale du champ d’étude.
Étape 3 :
Une fois qu’on a obtenu un schéma heuristique, nous réalisons un parcours des différents métiers et nous affectons pour à chacun métier les compétences nécessaires pour pouvoir l’accomplir. Cette opération fera du schéma heuristique partiel issu de l’étape 2 un deuxième schéma plus complet.
Étape 4 :
Les travaux de la deuxième étape se réalisent d’une manière sortante (à partir du nœud central vers l’extérieur) tout en essayant de décomposer les métiers. Au cours du regroupement des compétences et des métiers, nous procédons dans le sens inverse, afin de constituer des intitulés de diplômes. Ces groupements donnent d’une manière naturelle et simple une liste de futurs diplômes accompagnés de la liste des compétences attendues. Au cours de cette étapes nous devons tenir compte des niveaux académiques (BTS, DUT, Ingénieur, CAP etc.) pour donner naissance à une proposition de diplôme.
Étape 5 :
Raffiner les résultats obtenus jusqu’à ce stade, revient à éliminer certaines redondances ou incohérences au niveau des choix conceptuels. Quand apparaît une ambiguïté de choix ou une mauvaise interprétation, les membres devront proposer les correctifs nécessaires.
Conclusion et perspective :
Ce travail représente une contribution illustrant une vision réaliste et structurelle des travaux de réforme de l’éducation. Il pourra orienter et enrichir les connaissances des différents intervenants dans le domaine de la formation et de l’enseignement. Nous sommes totalement conscients que la réussite des projets de réforme de l’éducation passe par l’implication réelle des différents acteurs du monde professionnel et éducationnel. Seulement, pour assurer ceci, il faudra bien définir les démarches de travail, surtout que les intervenants sont diversifiés et que la durée de vie du projet de réforme est illimitée. Nos efforts ont permis d’une part, le positionnement de notre démarche par rapport à un projet de réforme de l’éducation, d’autre part, la description des objectifs et des étapes de la démarche proposés. Finalement, nous envisageons de développer, dans de futurs travaux, le rôle détaillé de chaque catégorie d’intervenant et la logistique qu’il faudra prévoir. Nous tenons à dire que la co-construction de la mise en place des diplômes favorise l’insertion des jeunes diplômés dans la vie professionnelle, permet la professionnalisation des diplômes et engendre l’amélioration en continu du système éducatif. Seulement elle ne pourra être assurée que si les rôles sont bien définis et l’engagement de toutes les parties, officiel.
Références
Entreprises et compétences. La professionnalisation : l’autre manière d’intégrer l’entreprise, OPCAREG Île-de –France.
Document de référence CONFEMEN : Dynamique partenariale et qualité de l’éducation/Formation. Déclaration sur l’insertion des jeunes dans la vie active par l’enseignement technique et la formation professionnelle, Avril 1996. Source : www.confomen.org
Débat National Université – Emploi : Les propositions de la FAGE. Source : www.fage.asso.fr
Les enjeux du Schéma Régional des formations tout au long de la vie Région Nord-Pas-de-Calais Walter Jean-Louis, Avis et rapports du Conseil Économique et Social 2005 : l’insertion professionnelle
des jeunes issus de l’enseignement supérieur
Rapport scientifique de LIREST : Années universitaires 1997-2000 ; Édité en décembre 2000 ; Source : www.lirest.ens-cachan.fr
Résumé
Autrefois, la réussite scolaire été associée à l’obtention d’un diplôme, certificat ou brevet. Est-ce toujours le cas aujourd’hui ? La réponse est bien évidement non. De nos jours, la réussite scolaire n’a un sens que si le diplôme obtenu permet d’accéder à la vie professionnelle, auparavant automatique. Aujourd’hui, le système éducatif se trouve dans l’obligation de s’adapter aux besoins et aux attentes des élèves et des embaucheurs. Dans cet article, nous présentons les différents éléments sur lesquels nous nous sommes basés afin de proposer une vision réaliste des clés de la réussite de la conception des programmes d’étude en co- construction. Ce travail, est conclu par la présentation d’une démarche structurée en étapes, assurant le bon déroulement d’une réforme de l’éducation qui engagera les différents acteurs (Enseignants, formateurs, ex-diplômés, étudiants, professionnels et les autorités), tout en définissant le rôle de chacun d’eux.
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