RAIFFET 2008 Les enjeux et les atouts de l’option bois et matériaux associés : la formation bois et matériaux associés et les besoins réels liés au secteur économique au Gabon Rolie Nsi Be

Les enjeux et les atouts de l’option bois et matériaux associés la formation bois et matériaux associés et les besoins réels liés au secteur économique au GabonRolie Nsi Be

Les enjeux et les atouts de l’option bois et matériaux associés la formation bois et matériaux associés et les besoins réels liés au secteur économique au Gabon
Rolie Nsi Be 

Summary

We will start by presenting technical education in Gabon. We will speak about the orientation of the pupils towards this teaching. Moreover, we will speak about the various courses, which constitute the structure to day. Then, we will give a report on the places of the training of the carpenters. This state of place will allow us to locate the importance of this sector in the current and future nation’s economy. Moreover, we will establish the link between the world of employment and the carpenters trained in the establishments of institutional formations. We will finish by the presentation of the availability of employment in this sector. Then, we will return on the chart of formation of the carpentry arrangement option in Gabon today. The reading of this chart will enable us to consider the conditions of integration of new options according to the real needs of the population, in the world of wood and associated materials. Moreover, we will think the integration of formed people in the local economic sector.

Keywords: educational system, economic sector, school orientation, technical and professional education, conditions of integration

Introduction

Le système éducatif gabonais, depuis les années 1970, est resté sur la nécessité  de faire de tous les gabonais des cadres. En effet, pour qu’un pays se structure, il faut des personnes capables d’assurer cette structuration. Or, depuis les années 1980, les organismes internationaux tels que l’UNICEF et l’UNESCO estiment le temps de la structuration largement dépassé. Ils croient venu le temps de l’adaptation, certains diront le temps du développement, de ces structures par rapport au contexte propre du Gabon. Plusieurs rapports de ces organismes internationaux ont dénoncé le principe d’instruction hérité de la colonisation et son inadéquation au réel développement du pays. Ces rapports reprochaient au système d’avoir fait abstraction de certaines formations qui étaient en réelle harmonie avec le contexte économique du pays. Parce qu’existant déjà dans les us et coutumes locales, certains métiers auraient pu être facilement structurés dans le système de formation. Prenons le cas des travaux de la forge. Ils étaient très répandus au nord du Gabon pendant la première moitié du 19e siècle. Si les métiers de la forge étaient surtout utiles pour la fabrique des flèches, des haches et des boucliers pour la guerre, aujourd’hui, ils auraient trouvés d’autres utilités. En sillonnant les rues et quartiers de Libreville, on se rend compte du potentiel qu’offre une forge : la ferronnerie propose des personnages façonnés avec de la ferraille, des portails d’habitation, des grilles de portillons, des balustrades, des bastingages de terrasse. Avec ces savoirs, un jeune peut très vite être autonome vis-à-vis de ses parents et avoir un emploi et une formation professionnelle fût- telle acquise sur le tas. Aujourd’hui même artisanalement, il n’existe plus de forge. Les expatriés détiennent le marché avec une transmission de savoir de compatriotes à compatriotes. Il en va de même pour la fonte des métaux, la poterie, la sculpture dont les savoir sont aujourd’hui perdus (peut être pas à jamais, mais de plus en plus rare et surtout pas valorisés). En effet, avoir des structures, les gérer et avoir des cadres pour les diriger et les maintenir est bien loin du principe de développement et d’adaptation nécessaire à un pays en voie de développement comme le Gabon.

L’enseignement technique, technologique et la formation professionnelle au Gabon

Du cadre appliquant, connaisseur et connaissant des années après l’indépendance, il est plus que nécessaire pour le Gabon de former et de favoriser l’épanouissement des cadres pensants, connaisseurs connaissants et faisants, capables d’insuffler à son économie un réel essor. Les professionnels de l’enseignement d’une manière général, mais en particulier ceux de l’enseignement technique, technologique et professionnel et de la formation professionnelle, le disent : un enseignement ou une formation trop dépaysant n’est utile ni à la l’apprenant ni au système qui attend un réinvestissement des compétences et des savoirs (de, par, dans) l’action acquise en formation. Parmi ces professionnels, Reine Goldstein (1998) affirme que : l’éducation et l’instruction varient avec la période, la société, le mode de vie, le modèle humain de référence, la conception finalement que l’on en a, soit selon la culture de base, soit selon la société globale. Aujourd’hui, l’enseignement dans les filières bois au Gabon est trop éloigné de la réalité sociale. De fait, le rendement attendu à la fin des cursus n’est pas celui escompté. Le sens donné par exemple à l’étude de la menuiserie agencement, soit pas l’apprenant lui-même, soit par la société gabonaise ne lui permet pas de se construire une identité professionnelle, voire personnelle. Si l’apprenant ne prend pas conscience (si on ne l’aide pas à le faire), que les enseignements qu’il suit sont d’abord et avant tout pour lui-même, il ne peut réinvestir adéquatement ce qu’il a appris. Comment veut-on qu’il comprenne que ce qu’il a appris est d’abord pour améliorer son quotidien (soit par la fabrication de ce dont il à besoin, soit par un travail salarié, soit en étant moins ignorant, soit en étant assez ingénieux pour se lancer dans une initiative privée) ?

Les principes de base de l’enseignement technique et professionnel de la filière bois

L’éducation est la principale priorité de l’État gabonais (sinon la seule, au regard de la quasi- inexistence d’une politique rigoureuse de la formation professionnelle et de l’insertion professionnelle). Le dire ainsi, c’est reconnaître que le Gabon est dans la logique mondiale liée à la formation de ses cadres. Mais, dans une logique interne, l’organisation générale du système éducatif gabonais donne l’impression de ne pas vraiment savoir pour quel idéal d’humain il forme ses citoyens. Le cas du secteur bois n’est qu’un exemple. Notre point de comparaison sera le système éducatif français pour la proximité coloniale et du fait des différents partenariats qui existent entre ces deux pays.

L’organisation de la filière

Aujourd’hui en France, il est répertorié trois grandes familles de métiers de la filière bois, dont le classement est identique au Gabon : (i) Les métiers de la forêt, (ii) la première transformation du bois, (iii) la deuxième transformation du bois. Le secteur bois actuellement au Gabon ne forme que les agents de la deuxième transformation, alors qu’en France, les professionnels du bois sont formés pour tous types d’emploi de la filière. La deuxième transformation est subdivisée en deux sous familles : l’artisanat et l’industrie de l’ameublement, de la charpente, de la construction. De ces deux sous-familles, le système éducatif gabonais forme pour certains métiers de l’artisanat qui comprennent, selon le classement français neuf options parmi lesquelles la menuiserie et l’agencement. On peut affirmer avec exactitude que l’enseignement technique et professionnel au Gabon forme, dans la filière bois, des ébénistes et des menuisiers. L’enseignement pour la menuiserie et l’ébénisterie est assez développé car existant depuis des décennies.

Des questions pendantes

Il est nécessaire de faire la distinction entre la formation et l’enseignement, entre la nécessité d’enseigner et le besoin de former. Car comment peut-il y avoir adéquation entre la formation et l’emploi si les apprenants sont appelés élèves ou étudiants et non apprenants ou formés ? Les questions suivantes mérites de trouver des réponses dans l’organisation actuelle de la formation dans la filière bois afin de clarifier cette affirmation. Que sait-on réellement sur les formations du secteur bois au Gabon à la lumière des récentes recherches dans les domaines de la psychologie du travail, de l’apprentissage des élèves, de l’activité de l’enseignement, de la pédagogie, Que deviennent ceux qui sortent de ces formations ? Les possibilités réelles d’emploi ou de création d’emplois permettent t-ils une réelle employabilité des formés ? Ses formations concordent-elles avec la réalité économique et sociale ? Comment ? Si non, comment faire ?

L’orientation

L’orientation vers l’enseignement technique et professionnel, technologique ou vers la formation professionnelle et la répartition géographique des établissements de la filière bois est un processus complexe et fragile. Dans les dispositifs éducatifs qui ont été développé, l’élève ne choisit pas de s’orienter, c’est le système qui lui propose un éventail de possibilités sans qu’il n’ait vraiment le choix de faire autrement. De fait, le choix de s’orienter vers tel enseignement plutôt que tel autre est plus une question de hasard que d’une réelle question de choix ou d’orientation. Il est évident que pour qu’un système éducatif arrive à proposer de telles possibilités, c’est qu’en amont il y a eu une analyse des compétences acquises et des compétences à acquérir et la mise en place des structures qui assurent l’insertion professionnelle et sociale de ceux qui s’engagent à acquérir ces compétences. Ce qui n’est pas le cas actuellement au Gabon. Au lieu de parler d’orientation, nous dirons plutôt, que l’entrée pour les élèves dans l’enseignement technique, technologique et professionnel se fait à trois paliers de l’enseignement général par concours : à la fin de l’enseignement primaire, au cours de la classe de 5éme pour les collèges techniques ; au cours de la classe de 4e et de 3e pour les lycées professionnels et au cours de la classe 1ère pour les lycées techniques et technologiques. Le paysage de l’enseignement technique, technologique et professionnel et de la formation professionnelle option bois couvre tout les secteurs professionnels à savoir : le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire.

La répartition géographique des établissements

Dans le secteur primaire, l’enseignement et la formation sont assurés par l’école nationale des eaux et forêt (ENEF) située au Cap Estérias à Libreville. L’entrée ne se fait pas concours au niveau brevet d’études primaire complémentaire (BEPC). Il n’existe pas de formation au niveau du secondaire pour les professions du secteur primaire. Dans le secteur secondaire, le plus fourni en établissements, l’enseignement dans l’option Bois est dispensé dans plusieurs types d’établissements. Dans le secondaire, les lycées technologiques à dominance sciences et techniques industriels, avec la formation en Bac pro, le lycée technique de Libreville, avec la formation en BT, les lycées professionnels de Libreville, d’Oyem, de Tchibanga, de Franceville, de Fougamou, avec les formations des diplômes de BEP, CAP. Dans le supérieur, l’école nationale des arts et métiers dans l’option sculpture. À cet établissement, on peut ajouter l’établissement de formation des enseignants à savoir l’ENSET de Libreville. Tous ces établissements exigent, pour y accéder, un niveau élevé de savoirs disciplinaires et les places disponibles sont très limitées. De plus, il y a une absence de structure qui s’intéresse à une réelle insertion sociale et professionnelle de ceux qui ne supportent pas la longueur des études et de ceux qui rencontrent des difficultés dans leur formation. L’ANFPP (l’agence nationale de formation professionnelle et de perfectionnement assure certaines formations dans le tertiaire, le génie civil et le génie mécanique

La menuiserie et le secteur économique au Gabon aujourd’hui

L’insertion professionnelle des menuisiers dans le tissu économique

A l’heure actuelle, les menuisiers formés chaque année ne sont pas directement injectés dans le secteur économique. Pour les personnes interrogées, près de 80%, à la sortie de leur BEP ou CAP préfèrent chercher à renter dans un cursus technologique ou rentrent  dans la vie active par dépit. Ceux qui suivent ces enseignements parce qu’ils ont un parent qui possède une menuiserie, aussi artisanale soit telle, sont peu nombreux. Ainsi, à cause des possibilités limitées, ceux qui ne trouvent pas de place dans le cursus technologique se retrouvent soit au chômage avec un diplôme, soit dans une formation qui n’était pas la leur au départ et qui n’assure aucun continuum. En ce qui concerne la menuiserie, dont il n’existe aucune structure après la classe de 3e, cela est très évident. Au lycée technique, des menuisiers pendant longtemps se sont orientés dans l’option Génie Civile. Le manque d’organisation réelle d’une échelle de qualification et de correspondance des diplômes du secteur technique, technologie et professionnelle est une autre difficulté. D’après le rapport de Ginestié (2005, mars), on constate à tous les niveaux, une très grande diversité des diplômes qui sanctionnent des voies de formation très diverses. Pratiquement, chaque structure de formation ou d’enseignement délivre son propre diplôme qui est censé correspondre au même niveau de qualification que tel autre, sans qu’aucun système d’habilitation unifié permette de s’assurer de la qualité de ses diplômes et donc des correspondances.

Pour une meilleure intégration professionnelle des menuisiers

Des lycées professionnels à l’emploi

Dans son rapport, Ginestié (2005) rappelle que l’acquisition de compétences et d’habilités professionnelles ne relève pas de la simple transmission par imitation-répétition de gestes professionnels maîtrisés par un expert…mais quelque soit le niveau de qualification considéré, le seul facteur d’adaptation efficace sur le moyen et le long terme repose sur un élargissement du champ des savoirs de l’individu, c’est-à-dire une ouverture large sur la culture du métier et des techniques qui s’y réfèrent. Dans le cadre de la menuiserie, l’imitation-répétition des gestes professionnels, il faut ajouter des savoirs méthodologiques et disciplinaires. Ces trois moyens peuvent très bien suffire à l’acquisition des compétences et d’habiletés professionnelles. Le fait est qu’aujourd’hui, avec l’apparition des sciences de l’ingénieur et plus récemment de la technologie, la menuiserie a largement ouvert son champ de savoir. Au Gabon, c’est la situation contraire qui apparaît. Apparu au moment de la révolution industriel d’entre deux guerres, l’enseignement technique et professionnel au Gabon est entré très vite dans l’élargissement des champs de savoir. Grâce à cet élargissement, le geste est très vite compris (car très routinier), par contre, le sens socio- économico-professionnel, peut-être pas. D’après le constat général, près de 80% des menuiseries sont la propriété des non nationaux. Aucune grande succursale n’est présente dans le domaine du meuble. Le nombre de gabonais employés dans ces PME n’excède pas 5% des 150 menuisiers ouvriers formés en moyenne chaque année. Pour un élève en cours de mathématiques un certain type de matériels est exigé. Le fait que l’État équipe les ateliers de menuiserie fait oublier souventes fois qu’un menuisier, c’est d’abord un certain nombre de petits matériels avant d’avoir des machines outils. Pourtant, pour former des menuisiers, les exercices pratiques réalisés seulement en situation d’école ou de stage ne peuvent permettre à l’apprenant de faire le lien entre ce qu’il fait et ce qu’il peut en faire.

Les disponibilités d’emplois dans le secteur de la menuiserie

Le paysage économique actuel lié à la deuxième transformation du bois est un peu désert au Gabon du point de vue industriel. Les petites PME prolifèrent mais il n’existe aucune entreprise de fabrication en série. En ce qui concerne la menuiserie et l’agencement il existe 261 PME recensées pour 7000 emplois en 2005. Les villes étant en pleine expansion, la démographie également, les besoins en produits de menuiserie, sans être forcément en forte progression, augmentent aussi. Et le fait que ce recensement ne concerne en majorité que Libreville et Franceville laisse plusieurs villes où la demande existe peut-être mais où personne n’ose aller prospecter.

La carte de formation de l’option menuiserie agencement au Gabon à ce jour et les différentes options

A ce jour, l’organisation des diplômes et des compétences par secteur professionnel tend vers le modèle proposé dans le tableau ci-dessous.

Niveau Qualification Diplômes
1 Sans qualification, manœuvre Sans diplôme professionnel ou d’éducation secondaire courte
2 Ouvrier /Employé CAP, BEP : dessin de meuble et construction de bâtiment, ébénisterie agencement, charpentier menuisier, ameublement tapisserie décoration
3 Technicien BT : menuiserie ébénisterie, affûteur, charpentier couvreur, technicien de scierie, technicien de déroulage de tranchage et contreplaqué, agencement décoration,

Baccalauréat professionnel : productique bois et matériaux associés (nouveau)

Baccalauréat technologique : inexistant

4 Technicien supérieur BTS ; DTS ; DUT ; DI : inexistant
5 Ingénieur DI ; DESS : inexistant

Tableau 1 : évolution des qualifications dans les métiers du bois

En ce qui concerne les métiers du bois, seul les formations de niveau 2 et 3 sont concernées, c’est-à-dire les formations de niveau court et intermédiaire. Même si certains diplômes du niveau intermédiaire n’existent pas encore. Ceci est incompréhensible dans un pays où forêt couvre près de 80% du territoire.

Conclusion

Si aujourd’hui, après le pétrole, le bois est considéré comme la deuxième ressource du pays, c’est parce que d’abord, il a été pendant longtemps la seule ressource rentable, ensuite, parce que le pays en est recouvert à près de 80% de son territoire et enfin, parce que c’est une ressource renouvelable. Paradoxalement, c’est aussi la filière qui compte très peu de formations post-BEPC, post-Baccalauréat. Longtemps considérée comme la plus coûteuse des formations du secteur industriel donc secondaire, son amélioration pose toujours de gros soucis financiers. Mais aujourd’hui, il est nécessaire de dépasser ce genre de considération. De fait, pour parvenir à oublier l’excuse du financièrement impossible, il faudrait adapter les moyens disponibles aux besoins socioéconomiques réels. En fait, on devrait se poser la question suivante : si ces jeunes n’étaient pas inscrits dans ces formations, que feraient-ils de leur temps ? De même, l’on devrait se demander ce qu’il est possible d’améliorer dans ses comportements par la formation ?

Les quelques exemples qui suivent peuvent donner des idées. Le sciage des planches à la tronçonneuse peut faire l’objet d’une formation parce que deux jeunes gabonais sur trois ont au moins un parent qui défriche et abat des arbres pour l’agriculture. Donner l’envie de bricoler à la maison parce qu’il y a toujours un étagère à placer, restaurer des meubles pour faire des économies, fabriquer des petits meubles et des babioles décoratives…Ainsi, avec l’épineux problème de chômage, le jeune peut s’activer et donner du sens à ses acquis sans attendre d’être salarié dans une menuiserie ou une scierie…où d’être professeur. L’intégration et surtout la valorisation sociale de ce type de formation passe par un changement radical de la perception et de la représentation dans la société gabonaise de celui qui est en formation au lycée professionnel. Ce ne devrait pas être une formation pour devenir salarié. C’est avant tout pour une profession d’artisan.

Bibliographie

Bakita Moussavou, A. (2005, mars). Élaboration du curriculum d’études en productique bois : étude de pertinence pour la mise en place d’un baccalauréat technologique dans la filière bois et matériaux associés. In Bekale Nze J. S., Ginestié J. et Al., Éducation technologique, formation professionnelle et développement durable, actes du 1er colloque international du RAIFFET, Libreville, Gabon.

Cador, L. (1982). Étudiant ou apprenti. Paris : PUF

Goldstein, R., (1998). Analyser le fait éducatif. Lyon : chroniques sociale.

Ginestié, J., Banlozi, O., Kahowalla, R., Médjia C., (2005). Une éducation générale pour tous, une organisation professionnelle pour chacun, proposition en vue de l’élaboration d’un chemin directeur du secteur éducatif gabonais. République gabonaise, Primature, Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de ‘innovation technologique, ministère de l’éducation nationale, Libreville, Gabon.

Lebeaume, J. (1993). École, technique et travail manuel. Paris : innovation scientifique

Livret de l’étudiant de l’ENSET, service informatique de l’ENSET, 2006

Résumé

Nous commencerons par présenter l’enseignement technique au Gabon. Nous parlerons de l’orientation des élèves vers cet enseignement. De plus, nous parlerons des différentes filières qui constituent la structure à ce jour (décembre 2007). Ensuite, nous ferons l’état des lieux de la formation des menuisiers. Cet état de lieu va nous permettre de situer l’importance de ce secteur dans l’économie nationale actuelle et future. De plus, nous ferons le lien entre le milieu de l’emploi et les menuisiers formés dans les établissements de formations institutionnelles. Nous terminerons par la présentation des disponibilités d’emploi de ce secteur. Puis, nous reviendrons sur la carte de formation de l’option menuiserie agencement au Gabon à ce jour. La lecture de cette carte nous permettra d’envisager les conditions d’intégration de nouvelles options en lien avec les besoins réels de la population en matière de bois et matériaux associés. De plus, nous penserons l’intégration des formés dans le secteur économique local.

Mots-clés : système éducatif, secteur économique, orientation scolaire, enseignement technique et professionnel, conditions d’intégration

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