Résumé
En Côte d’Ivoire, les jeunes sont très portés sur Internet et les produits dérivés du numérique (réseaux sociaux, wiki, etc.). Ils y trouvent des espaces d’expression, de socialisation, de construction identitaire ainsi que des éléments de motivation scolaire. Cet article interroge donc la pertinence des réseaux sociaux numériques en tant que littératie de renforcement des performances des jeunes en situation scolaire et la façon dont l’école pourrait se saisir des savoir-faire numériques juvéniles dans leur accompagnement éducatif. C’est également une réflexion autour de la possibilité d’initier les apprenants à une éducation aux médias numériques à partir de leurs usages de ces dispositifs sociotechniques d’information et de communication, sans pour autant adopter une attitude manichéenne puisque le bon grain et l’ivraie s’y côtoient.
Mots-clés
Réseaux sociaux numériques, littératie, école, renforcement des capacités, apprenant
Introduction
Parce que « l’école ne peut continuer à vivre comme à l’époque de la machine à vapeur » François Mariet
À la faveur de l’émergence d’Internet et du téléphone mobile dans les années 2000, les réseaux sociaux numériques sont entrés dans le quotidien de milliers de jeunes ivoiriens. Après la télévision, ces outils apportent une seconde remise en question du rôle de gardien des connaissances de l’institution scolaire puisque les apprenants arrivent en classe avec un « déjà vu et lu ». Mooc, wiki, tutoriel, logiciel libre, etc. rendent le savoir disponible de manière permanente en ligne dans des formes brutes et pédagogisées. D’où l’intérêt à leur accorder non seulement pour « la transmission de connaissances, mais bien leur intégration dans un système scolaire » (Clémi, 2012). Face au web 3.0 dont la Côte d’Ivoire n’est pas en marge, le leadership des réseaux sociaux numériques conduit à saisir la façon dont l’école pourrait utiliser ces outils. Il s’agit de rejoindre les apprenants là où ils vivent, le monde numérique. Sinon ce serait « un décrochage entre le professeur et ses élèves [qui] développent des pratiques, et sont en avance sur leurs professeurs » (Pinte, 2010 : 84).
Cet article, qui allie approche théorique et observation, questionne ce que les réseaux sociaux numériques sont susceptibles d’apporter à l’enseignement en général et à l’éducation tout court. Il s’agit de repenser l’enseignement scolaire en Côte d’ivoire au prisme de l’évolution technologique et des pratiques professionnelles et amateurs des jeunes internautes et mobinautes ivoiriens. Dans quel cadre le numérique évolue-t-il au sein des établissements scolaires ivoiriens et quelles problématiques soulèvent son développement pour l’enseignement ? S’il est avéré que les jeunes développent des compétences grâce au numérique, que pourrait faire l’école de ces savoir-faire juvéniles ? Quelle littératie pour l’usage des réseaux sociaux numériques à l’école ivoirienne ?
En partant de la place des réseaux sociaux numériques chez les apprenants et la manière dont ils participent à l’explosion des savoirs, au décentrage et à la reconfiguration de l’apprentissage, cette réflexion saisit la position du numérique dans les établissements scolaires ivoiriens pour desceller comment il peut constituer un support pédagogique pour l’école.
Réseaux sociaux numériques et jeunes ivoiriens : usages, pratiques et représentations
L’observation de la médiasphère des apprenants ivoiriens montre qu’environ 65% possèdent un smartphone et/ou un ordinateur et 70% ont accès à Internet tout équipement confondu. Ils consacrent beaucoup de temps à ces outils qu’ils considèrent « vital », plus de 4h tous les jours (Yanon, 2016). Si dans leurs usages et pratiques les réseaux sociaux ne surplombent pas les médias classiques comme la télévision, leur utilisation se démarque par le dynamisme. L’existence corporelle, sensorielle, affective, relationnelle et sociale des jeunes se déploient par le biais des écrans et se trouve engagée dans les dispositifs d’interrelation sociaux numériques. Ces apprentis destinent ces réseaux autant pour se distraire que pour apprendre. Ils semblent passer maîtres dans l’art d’utiliser ces plates-formes. « Ils les modèlent, les ajustent, les ré-créent et parfois les réinventent » (Perriault, 1989), « avides de les utiliser à leurs propres fins » (Corroy, 2008). Leur espace numérique est emprunt de ce qu’ils donnent à voir et à savoir d’eux (savoir-faire, goûts, personnalité, souvenirs, témoignages, etc.) en même temps que leurs savoirs-faire et productions (fils d’actualité, blogs, chaines Youtube, etc.) traduisent leur capacité créative. C’est bien souvent sur « cet ensemble de liens à intensité graduée qu’ils comptent plus que sur tout autre chose, pour fonctionner et avancer dans la vie, bien plus que sur les diverses formes d’institutions collectives ou même que sur la famille » (Dagnaud, 2011 : 56).
Ces pratiques et usages juvéniles, qui leur concèdent « une autonomie croissante dans l’espace médiatique » (Lallemand, 2011), justifient la nécessité de savoir trier, lire, publier, commenter et produire des informations sur les réseaux sociaux numériques. Certes, les apprenants connaissent ces réseaux, savent les dangers et les bienfaits mais ils ne possèdent pas de facto les compétences et savoirs nécessaires pour utiliser les TIC en contexte scolaire comme privé (Baron & Bruillard, 2008).
En effet, en Côte d’Ivoire, l’ère des écrans et la massification des terminaux nomades interconnectés, emmènent les jeunes à construire leur savoir par le biais des wikis (wikibooks, wikiquote, wiktionary, etc.). Malgré leur interdiction en classe, les mobinautes n’hésitent pas utiliser leurs portables et autres outils connectés pour rechercher une définition, étayer un propos, partager des notes de moquerie, d’information ou tricher pendant les contrôles (Yanon, 2016). Ou encore pour remettre en question le « pouvoir » des encadreurs en faisant remarquer que « Internet dit quelque chose de différent ». L’école gagnerait donc à les intégrer de manière constructive au sein de la classe puisque ces dispositifs sociotechniques interfèrent dans les logiques éducatives. La connaissance des médias et leur usage ne se découvrent pas uniquement en cours en Côte d’Ivoire. Les élèves s’instruisent et se construisent par le biais de ces dispositifs avant de rejoindre la salle de classe. Ces jeunes en formation possèdent au préalable un « déjà-là », des « ressources » ignorées par l’institution scolaire qu’elle gagnerait pourtant à prendre en compte dans la mesure où les jeunes savent des choses [que l’école] ignore qu’ils savent et qu’eux-mêmes ne savent pas toujours qu’ils savent » (Penloup, 2007 : 7).
Le numérique dans les institutions scolaires et universitaires ivoiriennes
En Côte d’Ivoire, la situation des médias au sein de l’enseignement a bien évolué au fil du temps et du développement technologique. Dans les années 1970, le trio éducation-jeunes-médias s’est introduit dans les écoles primaires ivoiriennes sous l’angle de l’éducation par les médias avec l’école télévisuelle. Objectif : combattre l’analphabétisme par l’utilisation de la télévision pour une éducation de masse. Après un échec, les médias réintègrent les salles de classe en 2000 grâce à l’ordinateur et au curriculum d’informatique[1], même si, les médias dans leur majorité restent formellement interdits au sein des écoles.
Dans l’enseignement universitaire ivoirien, l’utilisation des TIC commence à devenir une réalité avec la reforme LMD, même si elle présente d’énormes lacunes. Une politique de vulgarisation d’outils numériques a été mise en place au sein des universités publiques nationales : opération un étudiant-un ordinateur[2]. Ce projet de connecter les espaces universitaires par un réseau intranet, jumelé à l’extension du réseau wifi dans ces universités, vise à améliorer la qualité des formations.
À cela se joint l’accès aux bibliothèques numériques telles que cyberlibris ou encore l’Harmattan rendu possible par des abonnements des universités, notamment l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest. Inscription scolaire et universitaire en ligne, vulgraisation du wifi dans les espaces scolaires, soutenance de travaux de fin de cycle par visio-conférence, sont autant de services et apprentissages liés au numérique et qui s’incrustent l’institution scolaire.
Il existe une réelle connivence entre le monde scolaire et les nouvelles formes de communication, d’information et d’instruction. C’est pourquoi, il faut réduire les écarts entre le travail scolaire essentiellement cognitif, qui se passe à bien des égards de l’acquisition de compétences nécessaires à une utilisation avisée des technologies. Les Sciences de l’éducation et les Sciences de l’information et de la communication ont réellement besoin l’une de l’autre pour faire face aux logiques de médiatisation qui imprègnent les modes de transmissions des savoirs (Jacquinot, 2001).
Les réseaux sociaux numériques pour l’enseignement des jeunes en situation scolaire en Côte d’Ivoire
Les réseaux sociaux « alimentent, animent et influencent sans arrêt la vie intellectuelle, affective et sociale » des usagers (Ministère de l’éducation nationale Québec). Il sied de les approcher comme un objet social « sans jugement de déification ou de diabolisation » (Corroy, 2008). De plus en plus l’usage pédagogique des réseaux sociaux est expérimenté dans les pays du Nord et leur plus-value discutée. Les « #claved » québécois, les #twittclasses françaises ou Facebook for school[3] sont des exemples.
En Côte d’Ivoire, quel usage des réseaux sociaux numériques pour quels objectifs pédagogiques ?
Des outils à la création de nouveaux savoirs
Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, la pertinence de l’usage des réseaux sociaux numériques en cours se saisit sur un triple point de vue pédagogique, intellectuel et politique. L’apprentissage relève d’une trans-littératie qui ne peut que s’opérer dans un cadre scolaire et s’appuie sur à la fois sur « les pratiques réelles, intuitives des individus autant que sur l’enseignement et la formation. Il repose sur le présupposé que l’individu, intégré dans un processus d’éducation, n’est pas abstrait, mais porteur de compétences, sinon de connaissances, acquises à travers des pratiques quotidiennes, ludiques et communicationnelles » (Lehmans & Morandi, 2015).
La pédagogie appelle à créer un cadre collaboratif d’apprentissage entre l’école et les différentes formes du web spécifiées par Vanbremeersch : web social et relationnel, web documentaire et web informatif (Cité par Rieffel, 2014). Dans ce contexte, les réseaux sociaux seraient selon P. Duplessis
« l’occasion pour tous d’apprendre à veiller sur l’information et à développer une intelligence informationnelle collaborative au cœur de laquelle l’enseignant, s’il a les compétences nécessaires, peut être un véritable modérateur et chef d’orchestre pour la gestion et la création de nouvelles connaissances par l’apprenant et surtout à l’élaboration de savoirs opératoires » (Cité par Pinte, 2010).
Il s’agit de fédérer la classe autour de projet éducatif (atelier de création, histoire, sensibilisation, chimie, etc.) par le biais de ces réseaux qui se révèlent comme un environnement professionnalisé et personnalisé de travail. Cette pédagogie se veut un point de départ entre un système où cette éducation est inexistante (environnement scolaire) et un autre dans lequel elle se déploie (l’environnement familial). Car, « une éducation renouvelée aux médias, à l’information et à l’usage responsable d’Internet et des réseaux sociaux dispensée de l’école […] permettra de transmettre aux élèves les connaissances et compétences nécessaires à la maitrise de l’information, devenue aujourd’hui une condition essentielle de l’accès aux autres savoirs »
(Ministère de l’éducation nationale France cité par Kerneis, 2015).
Quelques expériences au sein de l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest
Au sein de l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest à Abidjan, il existe des pages Facebook lancées par des groupes d’étudiantes afin de favoriser le travail collaboratif. Tout pour le savoir en est un exemple. Cette plate forme d’échange est aussi un espace de travail collaboratif entre les membres de ce groupe. Rappel de devoir à rendre, questions aux professeurs membres du groupe sur les cours et les travaux à rendre, entraide scolaire, etc. sont les principales activités de ce groupe. Cet espace se veut un forum d’échange à la fois culturel, académique et ludique.
Dans une conception simpliste, les enseignants proposent aux élèves des ressources supplémentaires (vidéo, images, etc.) au cours et à l’actualité de la classe. Car une image ou une vidéo s’inscrit facilement dans l’esprit de celui qui apprend et un texte sur numérique a plus de chance d’être consulté par les jeunes. L’avantage de cette page Facebook en classe est qu’une information publiée est consultable par l’ensemble des apprenants. Ces derniers qui passent largement de temps sur ce réseau social, profitent pour travailler les questions soulevées par l’enseignant. Les réponses aux questions et les publications deviennent alors des ressources exploitables par l’ensemble des membres ou par d’autres internautes qui consultent cette page. L’enseignant emmenent ainsi les apprenants à créer des contenus à agrémenter et à discuter par l’ensemble de la classe et à partager avec d’autres élèves de leur niveau C’est également un atelier de décryptage dans lequel ils s’initient à lire, écrire et publier sur le web.
[1]Dispensé par un informaticien ou un professeur qui a une base en informatique, ce cours vise à apprendre aux élèves à allumer, éteindre l’ordinateur et saisir des textes via Microsoft word.
[2]Démarré en septembre 2015, ce projet ambitionne de doter 10000 étudiants en machine pour une population estimée à 60000. Le coût de l’opération est de 10 milliards repartit à part égale entre souscription d’étudiants et subvention gouvernementale. À ce jour environ 2000 élèves ont été équipé.
[3]Cette innovation de Facebook a été utilisé en 2014 par plus de 2000 apprenants et 100 enseignants aux États-Unis.
Dans le même tempo, Ucao-Uua questions et réponses pour juristes, page facebook, lancée par des étudiants en faculté de droit au sein de ladite université vise à apporter des réponses aux différentes questions qui ressortent des cours mais au delà à publier des textes de lois récents, en cours d’instruction, etc.
À côté, les pages tels que Anciens de l’Iscom-Ucao, mis en place par des étudiants, sont typiquement professionnelles et visent à s’entraider dans la réalisation de projets socioprofessionnels. En se confrontant aux travaux de professionnels, inscrits au sein de ce groupe, les jeunes apprennent à saisir le professionnalisme, s’entrainent à analyser une information pour en tirer le meilleur. Ils créent des pages pour simuler et suivre l’évolution d’actions placées en bourse, tester leurs aptitudes de marketeur, etc.
Pour conclure …
« Fermer la porte de la salle de classe aux médias sociaux ne fera que rendre plus vide de sens le monde virtuel »… Nicolas Bramble
Les fils d’actualité des jeunes sur les réseaux sociaux numériques laissent entrevoir beaucoup d’imagination. Danse, photographie, texte poétique, etc. bien que parfois choquants mais réalisés de façon très sophistiquée attestent d’un savoir-faire. Que de brimer « ses arts de faire » (De certeau, 1990), il serait bon de rediriger cette énergie intellectuelle pour qu’elles servent au sein des classes. Aussi, cet article a tenté, de façon empirique, de saisir la façon dont les réseaux sociaux pourraient être mis au service de la formation des jeunes en situation scolaire. Au-delà des critiques et des appréhensions liées aux qualités pédagogiques et académiques de ces dispositifs ou l’émerveillement sur leurs potentialités, il s’agissait d’interroger l’aspect éducatif de ces outils et leur usage innovant et sécurisé dans le cadre de l’éducation scolaire en Côte d’Ivoire. Les réseaux sociaux sont un chantier pédagogique en construction que l’école ivoirienne se doit d’investir pour entrer dans l’ère numérique. Il revient aux éducateurs de saisir le potentiel éducatif de ces réseaux communautaires, tout en gardant cette « aptitude qui leur est reconnue de permettre à des élèves d’apprendre et à des maîtres d’enseigner » (Moeglin, 2005). Alliée à des pratiques plus traditionnelles d’apprentissage, cette pratique éducative ne peut être un réel succès que si elle bénéficie de la présence et de l’encadrement effectif d’un enseignant pour faire des réseaux sociaux numériques un véritable partenaire cognitif (Sy & Dieng, 2015). Qu’ils soient enseignants ou élèves, ces réseaux font partie de la routine de bon nombre. D’où la nécessité d’une éducation aux médias et au numérique pour tous.
Bibliographie
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