RAIFFET 2008 Mise en place participative de la relation formation-emploi et retour d’expérience sur les passages réputés difficiles Aoued Boukelif

Mise en place participative de la relation formation-emploi et retour d’expérience sur les passages réputés difficilesAoued Boukelif

Mise en place participative de la relation formation-emploi et retour d’expérience sur les passages réputés difficiles
Aoued Boukelif  

Summary

Professional training constitutes an important asset for the economic development assistance, by its impact on the effectiveness of the companies, for the fight against the inequalities, unemployment and poverty. The training professional institutes accommodate the last year secondary school students who failed the baccalaureate, and they propose the targeted formations outcome to a diploma for the certificate of high-level technician. It is a form of absorption of school failure and unemployment. Their course, based on the concept of `’learning by doing », is spread out over 18 months. Two forms of trainings are privileged there: the training in and the experiential training. The difficulty of socio-professional insertion corroborates the pressing need for centering the education systems on the relation formation-employment, which has evil to be set up or exists only in a formal way, on the insertion of the young people in the social and professional life, and on the accompaniment of the young people after their recruitment. Our study shows the need for the close links and qualitative with the socio- economic environment. These school professional training institutes have an impact in the fight against poverty and make it possible to bring closer the formations to employment within the professional training institute (IFP) in Algeria. The National agency of support for the employment of young people (ANSEJ) and the National agency of Utilization of the Results of the Research and Technological development (ANVREDET) are two examples.

Objectifs du dispositif ANSEJ

Devenu opérationnel depuis le deuxième semestre 1997, le dispositif de soutien à l’emploi des jeunes constitue une des solutions appropriées au traitement de la question du chômage durant cette phase de transition vers l’économie de marché. Ce dispositif, qui s’inscrit en rupture avec les approches antérieures et qui traite le chômage par l’économique, s’est fixé deux objectifs principaux : favoriser la création d’activités  de biens et services par de jeunes promoteurs et quelles sont les missions de l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes ? L’ANSEJ a pour principales missions de conseiller et d’assister le promoteur dans les différentes phases du projet, d’informer l’investisseur sur les lois relatives à l’exercice de son activité, de notifier aux promoteurs l’octroi des aides et avantages prévus par le dispositif de création de micro-entreprises et d’assurer le suivi des micro-entreprises pendant la réalisation, l’exploitation et l’extension des capacités de production.

Bilan & Action

Après six années de mise en œuvre, d’organisation et de structuration au niveau local, l’ANSEJ est présente sur l’ensemble du territoire à travers un réseau de cinquante-trois antennes. Ce rapprochement, des jeunes et opportunités locales, conjugué aux actions d’information, de sensibilisation et d’accompagnement a permis en un temps relativement court d’atteindre ces résultats appréciables.

Comment créer sa micro-entreprise

La première étape concerne le dépôt du dossier au niveau de l’antenne de la wilaya pour l’obtention de l’attestation d’éligibilité ainsi que l’étude technico-économique. Une fois l’attestation d’éligibilité acquise, le promoteur pourra obtenir l’accord bancaire après étude du projet. A cette étape, il pourra obtenir le prêt non rémunéré de L’agence Nationale de soutien à l’emploi des jeunes ANSEJ et obtenir la décision d’octroi d’avantages au titre de réalisation (DOAR), après constat de démarrage effectif de la micro-entreprise. La décision d’octroi d’avantages au titre de l’exploitation (DOAE) est signé par le Directeur Général de l’agence nationale de soutient à l’emploi des jeunes ANSEJ, celle-ci est retransmise à l’antenne qui en délivre une copie à la micro-entreprise. Les différentes étapes de création d’une micro-entreprise sont décrites dans la page étapes de création d’une micro-entreprise.

Secteur d’activité Nombre d’attestations d’éligibilité délivrées Nombre d’emplois correspondants %
Agriculture 68 867 183 916 24,25%
Services 79 104 207 526 27,85%
Artisanat 33 008 105 169 11,62%
Transport de Voyageurs 23 549 57 878 8,29%
Industrie 25 023 85 821 8,81%
Transport de Marchandises 19 625 42 446 6,91%
BTPH 14 526 53 669 5,11%
Transport Frigorifique 12 026 25 514 4,23%
Professions Libérales 3 507 8 416 1,23%
Maintenance 3 236 8 773 1,14%
Pêche 1 060 3 939 0,37%
Hydraulique 496 1 842 0,17%

Tableau 1 : répartition des projets déclarés éligibles par secteur d’activité (Arrêtée au 31/03/2006)

Comment trouver une idée de projet ?

L’idée de créer une micro-entreprise reste une idée personnelle, très personnelle. Elle dépend de votre formation de base, de votre vocation, de votre passion pour un métier, des centres d’intérêts que vous avez et surtout de la demande du marché que vous ciblez pour assurer la rentabilité de votre micro-entreprise. Et afin de vous aider au mieux pour trouver l’idée d’un projet, l’ANSEJ met à la disposition de ses futurs promoteurs la liste de quelques projets déjà financés.

  • Recherche de sources d’information : demander conseil à des chefs d’entreprises ; lire les articles de presse et les ouvrages spécialisés dans la création d’entreprise, s’informer auprès des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, s’inspirer des idées de projets développés par d’autres promoteurs en Algérie et à l’étranger.
  • Observation de l’environnement : à partir de discussions avec les consommateurs (parents, amis, voisins …), essayer de repérer les besoins en services non satisfaits par les entreprises et imaginez des solutions pour y remédier, réfléchir à des nouvelles méthodes de production à partir des imperfections constatées, à partir de l’observation de votre entourage, essayer de déceler la manifestation de nouveaux besoins à satisfaire et recenser les activités implantées dans votre quartier et/ou votre ville, puis étudiez la possibilité de vous placez dans un des créneau
Secteurs d’activité Nombre de projets % Nombre d’emplois prévus Nombre moyen d’emplois Coût investissement en millions de dinars algériens Coût moyen de l’emploi Coût moyen d’une micro entreprise
Transport (V) 12 010 16,8 30 069 3 21 082 701 145 1 755 432
Transport (M) 10 399 14,5 21 389 2 20 720 968 728 1 992 511
Services 20 042 28,0 55 735 3 34 137 612 489 1 703 278
Agriculture 9 117 12,7 23 417 3 17 042 727 793 1 869 336
Artisanat 10 632 14,8 38 195 4 20 537 537 701 1 931 668
Industrie 3 643 5,1 13 412 4 9 824 732 550 2 696 942
BTPH 2 683 3,8 10 823 4 6 342 585 990 2 363 835
Profession libérale 1 733 2,4 4 346 3 2 202 506 725 1 270 760
Maintenance 1 023 1,4 2 856 3 1 500 525 424 1 466 873
Hydraulique 176 0,3 756 4 818 1 082 786 1 466 873
Pèche 180 0,3 830 5 673 810 865 3 738 987
Total 71 638 100 201 828 3 134 881 668 300 1 882 824

Tableau 2 : état des micro-entreprises financées par Secteur d’Activité (Arrêté au 31/03/2006) 

L’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET)

L’ANVREDET a pour mission l’accompagnement (innovation, valorisation, brevet, propriété intellectuelle, recherche et développement). Ces compétences couvrent l’étude d’opportunités, le management projet, la coopération et le partenariat, la constitution de réseaux thématiques. Par rapport aux mutations que traverse le pays, en termes de transition vers l’économie de marché, l’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) se place comme l’instrument national permettant d’absorber les tensions entretenues entre la rigueur et la stabilité d’une part, et le changement, condition de survie, d’autre part.

 

Secteur d’Activité Nombre de ME financées Hommes Femmes Taux de femmes (%)
Agriculture 9 117 8 571 546 6%
Artisanat 10 632 8 418 2 214 21%
BTPH 2 683 2 572 111 4%
Hydraulique 176 172 4 2%
Industrie 3 643 3 023 620 17%
Maintenance 1 023 984 39 4%
Pêche 180 180 0 0%
Profession libérale 1 733 1 037 696 40%
Services 20 042 15 179 4 863 24%
Transport (V) 12 010 11 605 405 3%
Transport (M) 10 399 10 123 276 3%
Total 71 638 61 864 9 774 14%

Tableau 3 : répartition des micro-entreprises financées selon le sexe (Arrêtée au 31/03/2006)

Organisation : par ses missions et ses objectifs, l’organisation de l’ANVREDET s’inscrit dans le mouvement des réformes engagées, notamment la composition de son conseil d’administration où siègent les représentants des sociétés de gestion des participations (SGP), de la petite et moyenne entreprise (PME-PMI) et des chambres de l’agriculture, du commerce et de l’industrie. Pour son fonctionnement l’ANVREDET fait appel, en nombre réduit, au personnel d’encadrement et de maîtrise tout en s’appuyant sur les outils et  méthodes modernes de gestion offerts par les technologies de l’information (plan de développement informatique évolutif : PDIE). Pour la définition des actions, les départements sont assistés par des comités technologiques spécialisés (CTS). Le PDIE permet à l’ANVREDET de se déployer de façon virtuelle par le biais de son réseau de personnes ressources et expertes que sont notamment les délégués localisés auprès des grands pôles d’activités. Les délégués sont chargés de l’animation locale des observatoires et des réseaux de diffusion technologiques.

Missions : l’ANVREDET a pour mission d’identifier et de sélectionner les résultats de la recherche à valoriser. Il s’agit de promouvoir les systèmes et méthodes de valorisation, d’organiser la veille technologique par la mise en place des observatoires et des réseaux de diffusion de la technologie, de développer et promouvoir la coopération et les échanges entre le secteur de la recherche et les secteurs utilisateurs, de renforcer les compétences nationales, de soutenir et accompagner des idées innovantes.

Objectifs : les objectifs de l’ANVREDET visent à renforcer les liens entre le secteur de la recherche scientifique et l’industrie, à créer une dynamique au sein de l’économie nationale permettant l’émergence d’entreprises innovantes et à développer une culture d’innovation au sein des entreprises nationales afin que celle-ci tende à devenir la première source de croissance et d’amélioration de la productivité par l’appropriation des technologies émergentes.

Métiers : l’ANVREDET soutient et accompagne des idées innovantes et porteuses jusqu’à la mise en place de l’entreprise, identifie et sélectionne des innovations et en assure leur promotion. L’agence assiste les innovateurs dans la prise en charge des prestations relatives à la protection de la propriété intellectuelle, à la réalisation de prototypes, à l’élaboration de plans d’affaire, à l’établissement de partenariats et au montage financier. C’est une interface d’échange entre la recherche et les secteurs en matière de demande et d’offre en innovation.

Champs d’intervention : les projets de recherche initiés par les laboratoires universitaires agréés et les centres de recherche, s’inscrivent dans les programmes nationaux de recherche (PNR). Ils sont répartis dans huit grands domaines : (i) agriculture et agroalimentaire, (ii) environnement et ressource en eau, (iii) industrie, énergie et mines, (iv) matériaux, (v) habitat, construction et urbanisme, (vi) santé, (vii) technologie de l’information et de la communication et (viii) éducation, économie, droit et société.

Management de l’innovation

L’ANVREDET intervient dans le processus d’innovation en accompagnant le porteur de projet innovant jusqu’à l’aboutissement de son produit. Le porteur de projet y trouvera des services d’accompagnement grâce à un personnel de conseil et d’encadrement constitué d’experts, de scientifiques et de techniciens.

Objectifs : Les objectifs sont superviser le marché de la technologie, permettre aux entreprises nationales de rester compétitives, maîtriser la technologie et promouvoir la créativité.

Organisation : trois unités structure cette cellule, l’unité de management de l’innovation qui a en charge les programmes d’innovation et la politique d’innovation, l’unité des réseaux d’innovation qui élabore les répertoires d’entreprises innovantes et l’unité surveillance qui assure le conseil en évaluation et le contrôle des programmes.

Management de la valorisation

L’ANVREDET, par le biais de son département systèmes et méthodes de valorisation assure la mise en place d’un système de gestion et des méthodes d’évaluation susceptibles de soutenir l’innovation et de faciliter le transfert des techniques afin de satisfaire les besoins du marché. Après expertise et sélection des projets porteurs, le processus de valorisation est engagé à travers les étapes suivantes : l’identification et recherche documentaire, la présentation du projet dans des ateliers d’évaluation technique rassemblant des experts du domaine concerné et d’éventuels partenaires, la protection de  la propriété intellectuelle (au travers de la recherche d’antériorité, de l’aide à la rédaction de la demande de brevet et aux formalités auprès de l’INAPI), l’étude de marché, l’établissement du business plan, l’aide à la création de micros entreprises et la recherche de partenaires financiers.

Espace de valorisation et de transfert

La cellule de valorisation est installée au sein des établissements universitaires. C’est un espace qui réunit les acteurs des deux systèmes : système d’innovation et système de production. Les membres de la cellule de valorisation sont initiés à la propriété intellectuelle, au marketing et au management de l’innovation et à l’engineering juridique et financier. Elle a pour mission de contribuer, en relation avec l’ANVREDET, à la promotion de la valorisation des produits de la recherche, du développement de l’innovation technologique, notamment à travers de l’offre et la demande des produits de la recherche et de la technologie, de la collecte de l’information auprès des différents opérateurs, producteurs, utilisateurs et demandeurs ainsi que l’encouragement et la stimulation de toutes les actions en vue de la promotion du partenariat recherche-entreprise.

Les incubateurs

L’incubateur est une structure d’accueil et d’accompagnement de projets innovants installé au sein des établissements universitaires. Il aide les porteurs de projet à formaliser leurs idées et à valider sa faisabilité. Il offre un appui en matière d’hébergement jusqu’à la création de l’entreprise, de formation, de conseil et de financement.

Les pépinières d’entreprise

La pépinière est une structure d’hébergement d’entreprises récemment créées et qui sont en phase de lancement de leur activité commerciale. Située à proximité des zones industrielles, la pépinière s’adresse aux jeunes sociétés innovantes pour les aider à accélérer la croissance et le développement de leurs entreprises.

Centre de transfert technique

Le centre de transfert technique est un espace de formation initiale et continue qui offre également un soutien technique aux entreprises pour la réalisation de leurs projets innovants. Pour cela, le centre comprend des bureaux pour la gestion du centre, des salles de cours, des ateliers de production, des salles de réunion, une salle infographie, une salle pour photocopies, une bibliothèque, une médiathèque, une salle audiovisuelle, une salle informatique, un restaurant et un parking.

Management Brevet

Sur le plan mondial, trois conditions doivent être réunies pour déclarer comme invention, toute idée nouvelle qui permet de résoudre un problème déterminé dans le domaine de la technique. (i) Il faut que l’invention soit nouvelle : rien ne doit permettre de penser qu’elle ait été connue publiquement par les médias, tels que les moyens de communication (Radio, télévision..), publiée dans les revues scientifiques, exposée dans une manifestation économique reconnue (foire), au moins dans les six mois qui précédent le dépôt d’une demande d’enregistrement, ou alors utilisée. (ii) Il faut qu’elle ne soit pas évidente et qu’elle retrace le caractère inventif : c’est à dire que l’idée est brevetable, ne doit pas venir à l’esprit de tout spécialiste du domaine industriel auquel elle s’applique, s’il était chargé de trouver une solution au problème considéré, et qu’elle découle d’une activité de recherche. (iii) Il  faut également qu’elle soit susceptible, d’application industrielle : c’est à dire, pouvoir faire l’objet d’une fabrication ou d’une utilisation industrielle par un professionnel du domaine, dès que les moyens nécessaires auront été mis à sa disposition. Dès que ces trois conditions sont réunies autour d’une réalisation technique, celle-ci prend le nom d’invention et, elle est protégeable, pour une durée de 20 ans, le plus généralement par brevet.

Accompagnement

L’ANVREDET assure un accompagnement en matière de demande, de suivi et de gestion de brevets d’invention. Les porteurs de projets et les managers de jeunes entreprises innovantes sont généralement peu formés aux aspects liés à la propriété intellectuelle : l’ANVREDET leur fournit des conseils dans ce domaine par le biais de ses consultants et experts juridiques. Lorsqu’une innovation est validée et jugée valorisable par les comités technologiques spécialisés concernés, l’agence accompagne les inventeurs dans le processus de protection de leur innovation. Ce processus consiste essentiellement en une aide à la recherche d’antériorité, une aide à la rédaction du mémoire descriptif de l’innovation selon la forme adéquate, une aide dans les démarches auprès de l’INAPI, une aide dans les démarches en vue de l’extension de la protection à l’étranger et un suivi du maintien en vigueur du brevet. Cet accompagnement peut comporter un soutien financier partiel dans la demande de brevets et des charges d’annuités inhérentes. En direction des Entreprises, l’Agence assure une veille technologique en étant à l’écoute des innovations, par domaine et par produit, à travers le monde. Elle peut également fournir des prestations de conseil et de gestion de portefeuilles de brevets

Management de projet

L’ANVREDET est chargée de mettre en place un programme d’actions qui permet de réaliser concrètement les capacités d’innovation et de créativité des secteurs socio- économiques, à travers les processus qui vont de l’identification des idées porteuses, leur évaluation technologique, des aspects juridiques de l’entreprise et surtout de conseil en droit de la propriété intellectuelle, jusqu’à la mise en place des infrastructures technologiques, en passant par l’étude de marché, de marketing, l’élaboration du plan d’affaires et de son évaluation. Le processus de management du projet implique que l’ANVREDET assiste l’innovateur depuis la naissance de son idée, jusqu’à la création de l’entreprise. Les grandes étapes de cette assistance sont l’identification du projet, son expertise et son évaluation, la mise en place d’une stratégie de protection de l’innovation et de la propriété Intellectuelle, la fabrication de prototypes, l’étude du marché, le business plan la recherche de partenaires et/ou d’investisseurs au travers de contacts avec les organismes concernés, l’aide à la création de l’entreprise (produit fini).

Bibliographie

www.cder.dz/vlib/bulletin/pdf/bulletin_002_03.pdf www.ansej.org.dz/Ansej_en_bref.asp www.isefc.rnu.tn/raiffet08/fr/articles.php ?pg=art26

Résumé

La formation professionnelle constitue un atout important pour l’aide au développement économique, par son impact sur l’efficacité des entreprises, pour la lutte contre les inégalités, le chômage et la pauvreté. Les instituts de formation professionnelle accueillent les élèves de terminale qui ont échoué au baccalauréat, en leur proposant des formations ciblées aboutissant à un diplôme de Technicien supérieur. C’est une forme d’absorption de l’échec scolaire et du chômage. Leur cursus basé sur la notion de learning by doing s’étale sur 18 mois. Deux formes d’apprentissages y sont privilégiés : l’apprentissage dans et l’apprentissage expérientiel. La difficulté d’insertion socioprofessionnelle corrobore l’impérieuse nécessité de recentrer les systèmes éducatifs sur la relation formation-emploi qui a du mal à se mettre en place ou n’existe que de façon formelle, sur l’insertion des jeunes dans la vie sociale et professionnelle, et sur l’accompagnement des jeunes après leur recrutement. Notre étude montre la nécessité des liens étroits et qualitatifs avec l’environnement socioéconomique. Ces Instituts de formation professionnelle scolaires ont un impact dans la lutte contre la pauvreté et permettent de rapprocher les formations des emplois au sein de l’institut de formation professionnelle (IFP) en Algérie. L’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), et l’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) en sont deux exemples.


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