2011 Discours d’ouverture troisième colloque du RAIFFET par Jean Sylvain Bekale Nze Président du RAIFFET Libreville GABON

Discours d’ouverture troisième colloque du RAIFFET par Jean Sylvain Bekale Nze Président du RAIFFET Libreville GABON

Discours d’ouverture troisième colloque du RAIFFET par Jean Sylvain Bekale Nze Président du RAIFFET Libreville GABON

Monsieur le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Monsieur le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, Monsieur le Coordonnateur du Comité Scientifique du RAIFFET, Monsieur le Directeur de l’ENSETP président du Comité d’Organisation, Mesdames Messieurs les Directeurs d’Écoles Normales de la sous-région, Messieurs les Directeurs des Services Nationaux, Messieurs les Représentants des Institutions partenariales, Mesdames, Messieurs les participants, Honorables invités.

C’est toujours un réel plaisir, chaque fois renouvelé, d’avoir à m’exprimer, au nom du Réseau africain des Institutions de formation de formateurs de l’enseignement technique (RAIFFET) et à vous témoigner notre reconnaissance pour l’intérêt manifeste que vous ne cessez de porter à nos activités.

Monsieur le Ministre, Il me plaît, tout d’abord, de vous exprimer notre sincère et profonde gratitude pour l’honneur que vous avez bien voulu nous faire en acceptant, de manière spontanée, de soutenir et d’appuyer l’organisation de ce troisième Colloque International. Nous vous prions de bien vouloir transmettre, à son Excellence Maître Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal, nos salutations chaleureuses et notre reconnaissance pour l’importance qu’il accorde à l’enseignement technique et à la formation professionnelle.

Mesdames et Messieurs, avant d’aller à l’essentiel de mon propos, je tiens à remercier :

  • le Professeur Jacques Ginestié, Président du Conseil Scientifique du présent Colloque ;
  • les représentants des organisations internationales, entre autre, l’UNESCO, l’AUF, le BREDA qui n’ont jamais cessé de soutenir nos efforts en nous apportant leur soutien moral, matériel et

Je n’oublierai pas, tout en le félicitant, de remercier le comité d’organisation de ces assises en tête duquel le Professeur Ibrahima Wade, Directeur de l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique et Professionnelle de Dakar, pour le travail accompli et la qualité de l’accueil réservé aux différentes délégations.

Mes souhaits de bienvenue s’adressent naturellement aussi à tous ceux qui ont fait le déplacement de Dakar, en dépit de la distance à parcourir et de leurs multiples occupations.

Distingués invités, la réalisation des objectifs du millénaire pose la question de la formation des enseignants, notamment au regard des questions liées à l’éducation scientifique et technologique. Si nos pays, au mieux nos institutions, comportent certaines différences fondamentales, nous sommes tous confrontés à des défis semblables : compétitivité, compétence, adéquation formation-emploi et bien d’autres. C’est dans cette perspective que depuis plusieurs années le Réseau Africain des institutions de formation de formateurs de l’enseignement technique (RAIFFET) œuvre au développement d’initiatives visant à accompagner l’organisation de ces formations et offre l’opportunité à plusieurs millions d’enseignants et d’élèves africains de confronter leurs points de vue, de coordonner les synergies, d’échanger sur les pratiques et de mettre en commun leurs ressources. En d’autres termes, de se doter des instruments pour penser par soi-même son propre développement tout en restant très ouvert à l’autre.

Mesdames et Messieurs, l’éducation technologique et la formation professionnelle entretiennent des relations étroites avec le monde de la technique et les organisations sociales du travail. La familiarisation au monde de la technique et aux organisations socioprofessionnelles, qui structurent la division sociale du travail est constitutive d’une éducation technologique pour tous. L’égalité des chances est une exigence démocratique qui est posée aux systèmes éducatifs de tout pays qui affiche une volonté de développement et de démocratisation. Ainsi, après avoir examiné l’impact de l’implantation d’organisations d’éducation technologique et de formation professionnelle sur le développement durable des pays, au Colloque de Libreville, en 2005, le colloque de Tunis, en 2008, a poursuivi cette réflexion en examinant l’impact du développement de ces organisations scolaires dans la lutte contre la pauvreté. Le Colloque de Dakar sur

« l’Éducation Technologique, la formation professionnelle et l’égalité des chances » vise à cerner plus précisément le rôle des formations technologiques et professionnelles dans le développement de l’égalité des chances entre les citoyens. Il sera examiné à travers quatre sous thèmes :

  • égalité des chances et sociétés ;
  • éducation technologique et développement de l’égalité des chances de départ ;
  • formation professionnelle et développement de l’égalité des chances d’insertion sociale ;
  • les chances d’accès aux métiers de l’économie réelle, développées par les EFTP pour chaque formé.

Distingués invités, pour conclure mon propos, je formule toujours ce vœu de voir notre espace s’agrandir et relever les défis pour la promotion de la formation des formateurs des enseignements technologiques et professionnels, véritable enjeu de développement pour notre Continent.

Je vous remercie de votre attention.

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