Summary
Professional training plays a crucial role in economic development and the access to a decent and perennial employment, as well in the countries of North as in those of the South. The Ivory Coast meets two types of major difficulties: on the one hand, progress of initial professional training inevitably does not improve insertion of the young people on the job market, on the other hand, it can cause a clogging of the academic fields without outlets; finally, many young people leave there incompletely formed. Phenomenon becomes all the more alarming as the Ivory Coast choose a decentralized development, which implies an available and qualified labour, to take up the local and national challenges. In spite of the passed through crisis, the country undertook the acceleration of the professional reintegration, the development of self- employment, by the financing of micro-projects of trainees, for a real impact on poverty. The installation of a mechanism of support to professional insertion called platform of the services develops a technico-teaching engineering, funds for the financing of the formation, funds of accompaniment to insertion and an agency of employment. This platform ensures the follow-up of the formation, the insertion and the financing of the insertion of young people coming from the professional trainings suggested in the communities. For three years of the pilot phase, plus 3000 young people were formed and inserted starting from targeted trades. The phase of implementation follows its course.
Introduction
Les systèmes d’enseignement, et de formation professionnels particulièrement, jouent un rôle essentiel dans l’acquisition des compétences et des qualifications, c’est pourquoi, développer l’Afrique de la connaissance et de l’emploi constitue un défi majeur pour les systèmes d’enseignement et de formation professionnels en Afrique et pour tous les acteurs concernés. D’autant que le devoir de l’État est de garantir et de rendre effectif un droit égal à tous, tout au long de la vie, le droit à l’éducation et la formation, qui est un véritable enjeu de la société. La Côte d’Ivoire ne peut donc pas se permettre de minimiser sa formation professionnelle en vue de l’insertion, au risque de se retrouver au ban des pays émergeants qui veulent s’industrialiser et se développer durablement. Malgré la crise politique et sociale qui la secoue énormément depuis plus d’une décennie, elle est obligée de faire face à son destin économique et social en prenant à bras le corps la formation de ses fils et filles, car cela constitue un atout important pour le développement économique, par son impact réel sur l’efficacité de ses entreprises, pour la lutte contre les inégalités, par l’aide qu’elle apporte à l’insertion d’un plus grand nombre de jeunes, et pour le renforcement des sociétés civiles par le dialogue qu’elle permet d’instaurer entre l’État et les mondes professionnel et associatif. La vision de cette option a fait apparaître un certain nombre d’initiatives en faveur de l’accélération de la réinsertion professionnelle et du développement de l’auto-emploi par le financement des microprojets des formés en vue d’une lutte efficace contre la pauvreté. L’une de ces initiatives est la plateforme de services (PFS) en faveur de l’insertion professionnelle. Cette communication vise à montrer dans quel contexte ce dispositif a été proposé, comment il a été conduit, pour quels objectifs et quelles finalités et quels résultats tangibles ont été obtenus. Elle s’articule autour de six points, à savoir le contexte de la proposition, l’objectif et la finalité poursuivis, le dispositif, le projet pilote, les résultats obtenus et enfin la pérennisation de l’expérimentation.
Le contexte de la proposition
Le système éducation-formation
Le plan national éducation-formation (PNDEF) réalisé en 1997, s’est fixé comme objectifs, notamment de : (i) relever le taux brut de scolarisation (TBS) de 72% en 1997/1998 à 77% en 2000/2001 (ii) accroître le taux d’alphabétisation* de 43% en 1996 à 48% en 2000 ; (iii) améliorer l’accès à la formation professionnelle, et (iv) développer les formations qualifiantes en vue de favoriser l’insertion socioprofessionnelle des formés. En conformité avec ce plan, les systèmes d’enseignement et de formation professionnels en Côte d’ivoire ont bénéficié d’importants moyens accordés par les pouvoirs publics au cours des années écoulées. Cet ordre d’enseignement comptait en 2002, 73 structures publiques de formation professionnelle pour 28 107 bénéficiaires et 246 structures privées avec 33 000 élèves et stagiaires, soit un total de 61 107 bénéficiaires. Cependant, l’une des causes handicapante du système demeure toujours la situation d’inadéquation entre la formation et le marché de l’emploi. Certains diplômes de l’enseignement technique et de la formation professionnelle n’offrent aucun avantage particulier et sont sans adéquation avec les besoins du marché de l’emploi. Par ailleurs, le manque de relation entre la formation professionnelle et l’entrepreneuriat ne suscite pas chez les jeunes l’idée de création d’entreprise, et ne facilite pas leur accès aux ressources nécessaires (quand elles existent) pour le financement des projets personnels d’insertion, entraînant ainsi une croissance du nombre de chômeurs, le développement du banditisme et de la délinquance juvénile, l’insécurité et l’augmentation de la pauvreté.
L’emploi et les revenus
Avant la crise militaro-politique que la Côte d’Ivoire vit depuis le 19 septembre 2002 et plus encore aujourd’hui, l’on note une faiblesse dans la politique de l’emploi qui peut se résumer à : (i) un cadre institutionnel peu favorable à l’emploi ; (ii) un cadre d’observation et de suivi du marché du travail inefficace ; (iii) une main d’œuvre peu qualifiée, (iv) des difficultés d’insertion des demandeurs d’emploi dues principalement au décalage entre les formations reçues et les besoins de l’économie; (v) une politique de promotion de l’auto emploi inefficace, (vi) une discrimination dans l’accès à l’emploi pour les groupes vulnérables ;
- une précarité de l’emploi (39% des employés n’ont pas de contrat et 13% ont un contrat verbal) ; (viii) une forte proportion de travailleurs occupant des emplois à faible rémunération (53,6% des revenus salariaux sont en dessous du SMIG). Par ailleurs, l’impact négatif de cette crise sur le secteur de l’emploi est révélateur de l’augmentation significative et rapide de la pauvreté (de 38% avant la crise (en 2002) à 44-46% en 2003-2004), de la perte d’emploi (2966 licenciements et 10166 chômages techniques) pour les déplacés (personnels de près de 500 entreprises privées dont les portes sont fermées), de la baisse générale d’activité (30 à 100%) (dégâts matériels importants dans les structures de production et de commercialisation), de la baisse d’activités voire, arrêt des activités de transformations agricoles. Le tourisme, l’hôtellerie et l’artisanat sont paralysés voire sinistrés en raison de la fermeture des hôtels, restaurants, centres et villages artisanaux des ex- zones assiégées et de la destruction des équipements. En conséquence, les revenus sont en baisse (perte de devises de plus de 20 milliards) dans le secteur, induisant la mise en chômage technique et le licenciement des employés. Au quatrième trimestre 2003, assistant à une dynamique positive au plan politique et social favorable à la prise d’initiative, la
* Le taux d’alphabétisation est défini ici selon les normes internationales prenant en compte les 15 ans et plus
nécessité de recentrer les formations dispensées sur la relation formation-emploi, sur l’insertion des jeunes dans la vie sociale et professionnelle et sur l’accompagnement du développement économique endogène du pays s’est faite jour. C’est dans ce contexte que le gouvernement a été amené à repenser le système formation-insertion, en vue de lui permettre d’absorber le bassin de chômeurs et de demandeurs du premier emploi. La plateforme de service venait ainsi de naître qui devrait permettre d’intégrer dans le tissu économique les nombreux jeunes chômeurs, diplômés et ceux ayant manié les armes.
L’objectif et la finalité poursuivis
Dans la perspective de sortie de crise, de reconstruction nationale et de la relance de l’économie, il est apparu nécessaire aux trois organismes (AGEFOP, AGEPE, FDFP) rejoints plus tard par le FNS, d’apporter leur contribution à la promotion d’emploi-jeune dans le cadre d’une plateforme de services. L’objectif majeur de ce projet est de réduire le chômage des jeunes sur une période de dix ans, créant ainsi les conditions d’un retour durable à la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire. Le programme qui couvre l’ensemble du territoire national vise à faire acquérir au plus grand nombre de jeunes, les aptitudes et qualifications professionnelles nécessaires à leur insertion dans des emplois décents, en vue d’améliorer de façon significative et irréversible les conditions de vie de ces populations vulnérables. La finalité de ce projet est d’apporter un appui à l’économie afin d’offrir une grande opportunité d’insertion des jeunes en général et des diplômés en particulier.
Le dispositif PFS
Le dispositif de la plateforme des services est constitué d’une agence d’ingénierie technico- pédagogique, l’agence nationale de la formation professionnelle (AGEFOP), d’un fonds pour le financement de la formation, le fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP), d’une agence pour l’emploi, l’agence d’étude et de promotion de l’emploi (AGEPE) et d’un fonds d’accompagnement à l’insertion, le fonds national de solidarité (FNS). Ces quatre structures dont les missions concourent à la création et à l’animation d’un système dynamique de la relation formation-emploi ont décidé d’intervenir en synergie pour apporter leur contribution à la résolution du problème de l’emploi des jeunes dans la perspective de sortie de crise. La plateforme de services (PFS) est un cadre de développement de l’offre de services et de mobilisation des ressources et des compétences utiles aux projets de formation et d’insertion socioprofessionnelle initiés et conduits par les quatre institutions. Ces actions et projets sont conduits au plus près des acteurs socioprofessionnels territoriaux et institutionnels. Un comité de pilotage est constitué des premiers responsables de l’AGEFOP, l’AGEPE, du FNS et du FDFP. La présidence du comité est assurée par le directeur général de l’AGEFOP. Une équipe projet constituée de huit membres, dont deux par organisme avec un chef de projet désigné par le comité de pilotage, est chargée de mettre en œuvre toutes les activités du projet et de mobiliser les compétences internes dans le cadre de la complémentarité au sein de la plateforme de services. Le chef de projet plateforme de service émane du FDFP. Le maillage territorial est réalisé grâce à des équipes de plateforme de services au plan local au sein des collectivités décentralisées.
L’approche plateforme de services est une réponse opérationnelle à la problématique d’insertion des jeunes. Pour ce faire, elle organise et coordonne la proximité avec les bénéficiaires, l’implication des acteurs et partenaires et la complémentarité d’actions des quatre structures, elle mobilise les compétences des quatre entités recentrées sur les missions respectives, elle privilégie l’engagement des dynamiques individuelles et collectives et l’inscription dans un axe de développement territorial s’appuyant sur la mobilisation des acteurs. Le programme comprend les quatre composantes ci-après : l’information, sensibilisation, appui, conseil, la formation professionnelle, l’insertion et la gestion du programme. Le dispositif intègre naturellement les collectivités locales chargées du bien être des populations. Elles participent à l’identification des bénéficiaires, apportent un appui administratif et financier au programme et suivent et évaluent, en relation avec le chef du projet, les activités de mise en œuvre sur le territoire de la collectivité. En partenariat avec les autres institutions, le dispositif assure la participation des chambres consulaires dans l’élaboration des programmes de formation et le placement des jeunes auprès des opérateurs économiques. Les institutions, les centres et cabinets de formations et de recherche mettent à la disposition du programme, les infrastructures et les formateurs et participent à la diffusion des formations. Le CEPICI, centre de promotion des investissements en Côte d’ivoire et l’APEX-CI, association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire, appuient la création des PME-PMI et aident à l’information commerciale et à la recherche des marchés extérieurs pour les entreprises ainsi crées.
Le projet pilote
Pour réussir cet important programme, les trois organismes (AGEFOP, AGEPE, FDFP) auxquels s’est ajouté le FNS, proposent dans un premier temps, un projet pilote de formation et d’insertion (PPIFJ) de jeunes de 14 à 40 ans à l’horizon 2005 issus des populations déplacées ou non, et pouvant comprendre les soldats démobilisés. Les axes du PPIFJ concernent la formation et l’insertion dans les cadres de la réhabilitation des infrastructures socio-économiques et le développement de l’économie locale. Chacune des structures, en ce qui la concerne, assure une part de travail ; ainsi, l’AGEFOP assure l’ingénierie technico-pédagogique, le FDFP le financement des formations, l’AGEPE, l’insertion et le FNS, finance l’insertion. La formation à l’insertion concerne le programme GERME (gérez mieux votre entreprise) qui est une méthodologie de formation en gestion, destinée aux micros et petits entrepreneurs. Elle est basée sur une approche participative, avec un contenu simple, claire et adapté aux besoins en gestion des micros et petites entreprises. Le projet pilote a été expérimenté dans sept localités du pays, notamment : Bingerville, Songon, et Sikensi au Sud, Gagnoa et Issia au Centre-Ouest et Bouaflé au Centre. Le suivi d’évaluation de l’insertion est assuré par un groupe de consultants.
Les Résultat obtenus
En trois ans, les résultats sont à la hauteur des attentes. La phase pilote a donné lieu à l’expérimentation et le prototypage du dispositif dans les localités pilotes. Toutes les missions locales ont été crées et les chantiers d’insertion sur les différentes filières économiques locales ont été installées. L’engouement suscité par le réel espoir que donne ce projet, a mobilisé l’ensemble de la jeunesse ciblée. Les projets d’expérimentation sont : le projet de formation à l’entreprenariat, 350 jeunes ; le projet d’intégration dans les structures d’économie sociale (les coopératives), 50 jeunes ; le projet engagement social pour la promotion, l’orientation et l’insertion responsable (ESPOIR), 80 jeunes universitaires, le projet auto-emploi cuire et peaux 30 micro-entreprises crées, 480 jeunes. Le financement de la phase expérimentale s’élève à un milliard huit cent cinquante millions francs CFA, essentiellement assuré par la plateforme de service et la coopération française.
La pérennisation du projet
Pour garantir le succès du projet de formation et d’insertion des jeunes, projet catalyseur de la plateforme de services, il a été réalisé par phase. La phase pilote a duré trois ans. Les résultats de cette phase permettront dans un deuxième temps d’étendre l’expérience à l’ensemble du public et des sites cible du programme. C’est-à-dire 3 867 562 jeunes issus de 56 départements, 2 districts et 200 communes fonctionnelles en 2003. Il requiert pour sa pérennisation, l’extrême mobilisation de tous les acteurs, à quelques niveaux qu’ils se situent, et selon leur cahier de charge. Le projet PPIFJ se termine au 31 décembre 2008.
Mais il ne saurait conduire à un abandon de l’accompagnement des partenaires sociaux, tant en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur. La phase expérimentale ayant permis d’asseoir un dispositif qui offre une pérennité structurelle, à la disposition des secteurs sociaux et économiques.
Conclusion
Une réflexion sur la place, le rôle, l’organisation des dispositifs de formation apparaît aujourd’hui indispensable à un moment où les organismes internationaux réaffirment l’exigence de ressources humaines compétentes, pérennes, bien organisées et bien équipées tant au niveau public que privé et professionnel. L’analyse des enjeux du développement économique et social national est donc indispensable pour déterminer les axes de développement des formations professionnelles. La Côte d’Ivoire n’a pas fait l’économie de cette analyse. Et c’est le résultat de celle–ci qui a abouti à la mise en place du dispositif de formation-insertion pour répondre tout à la fois à l’exigence d’une formation de masse pour des publics alphabétisés ou non, extrêmement hétérogènes, selon des modalités adaptées à chacun de ces publics et aux situations locales particulières (apprentissage, formation technique, formation professionnelle, reconversion,..). L’expérience de la plateforme de service contribuera à coup sur à renforcer l’employabilité des jeunes (i) en facilitant la primo-insertion des jeunes à travers les stages de qualification,
- en mettant à disposition de possibilités de reconversion professionnelle en fonction des opportunités offertes par le marché de l’emploi et (iii) en développant de l’apprentissage des métiers locaux pour permettre aux jeunes déscolarisés et non scolarisés d’acquérir des compétences techniques pour s’insérer dans le secteur productif. En acceptant de conduire ce projet, l’AGEFOP, l’AGEPE, le FNS et le FDFP ont pris des responsabilités importantes : investissement en temps et en argent. Ils doivent poursuivre cet engagement aussi longtemps que possible. Ils se sont investis pour que, suivant la demande sans cesse croissante de socialisation des jeunes, les partenaires sociaux du pays développent ensemble un dispositif de formation-insertion efficient. Ce projet permet de faire la preuve que l’on peut inverser la démarche : construire l’ingénierie, la méthode, les outils pour développer un dispositif et le mettre au service du peuple, mais surtout du développement économique national basé sur la centralité de l’homme. Il apporte une réponse adéquate à l’Afrique dans la voie de l’insertion des jeunes, par le développement endogène des économies locales, leur fixation sur les terroirs culturels freinant ainsi l’exode rural et l’émigration sauvage, et apporte en fin de compte un appui soutenu au développement des secteurs professionnels. En proposant au colloque cet instrument Ivoirien de développement économique et social, nous avions à cœur de le faire partager par tous et de mettre cette expérience au service de la lutte contre les inégalités, par l’aide qu’elle peut apporter à l’insertion d’un plus grand nombre de jeunes, tant en Côte d’Ivoire qu’en
Bibliographie
AGEPE, Situation de l’emploi en 1998, Cote d’Ivoire, document N°12, Abidjan 2000 AGEFOP, Programme de formation et d’insertion des jeunes, document de travail, nov. 2003
FDFP, FDFP, AGEPE, AGEFOP, Pour une intervention en plateforme de service, le courrier du FDFP, dossier du mois N°3 janv. 2004, www.fdfp.ci
Document de stratégie de réduction de la pauvreté. (DSRP) Ministère de la planification du développement, Cote d’ivoire, Draft 1, 2002
Haut Conseil de la Coopération Internationale (HCCI), Formation professionnelle et coopération, Projet de coopération avec les partenaires sociaux du Bénin, du Mali et du Sénégal dans le cadre d’un FSP, www.hcci.gouv.fr, 2001
France diplomatie, le financement de la formation professionnelle en Afrique, www.diplomatie.gouv.fr, série-études, 2007
Maragnani, A., Les enjeux de la formation professionnelle agricole Ŕ Exemple de l’Afrique de l’Ouest.
Bruxelles 7 avril 2006. www.agropolis-international.fr
Résumé
La formation professionnelle joue un rôle essentiel dans le développement économique et dans l’accès à un emploi décent et pérenne, tant dans les pays du Nord que dans ceux du Sud. La Côte d’Ivoire rencontre deux types de difficultés majeures: d’une part les progrès de la formation professionnelle initiale n’améliorent pas forcément l’insertion des jeunes sur le marché du travail, d’autre part, elle peut causer un engorgement des filières académiques sans débouchés ; enfin, nombre de jeunes en sortent incomplètement formés. Le phénomène devient d’autant plus préoccupant que la Côte d’Ivoire a opté pour un développement décentralisé, ce qui implique une main d’œuvre disponible et qualifiée, pour relever les défis locaux et nationaux. Malgré la crise traversée, le pays a entrepris l’accélération de la réinsertion professionnelle, le développement de l’auto-emploi, par le financement des microprojets des formés, en vue d’un impact réel sur la pauvreté. La mise en place d’un mécanisme d’appui à l’insertion professionnelle dénommée plateforme des services développe une ingénierie technico-pédagogique, un fonds pour le financement de la formation, un fonds d’accompagnement à l’insertion et une agence d‘emploi. Cette plateforme assure le suivi de la formation, l’insertion et le financement de l’insertion de jeunes issus des formations professionnelles proposées dans les collectivités. Pour la phase pilote de trois ans, plus 3 000 jeunes ont été formés et insérés à partir de métiers ciblés. La phase d’implémentation suit son cours.
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